Revenus locatifs : quelles charges sont déductibles de vos impôts

Revenus locatifs : quelles charges sont déductibles de vos impôts

Il est important de savoir, en tant que propriétaire, les déductions auxquelles vous aviez droit sur l’imposition de vos revenus locatifs.

Revenus locatifs, qu’est-ce que c’est ?

Vous êtes jeune propriétaire, le mois de mai vient à grand pas. Saviez-vous les déductions auxquelles vous aviez droit dans le calcul de l’impôt sur vos revenus locatifs ? Si vous ne le savez pas, continuez alors la lecture de cet article de http://www.construire-sa-maison.info/ , qui vous explique de long en large toutes les déductions dont vous deviez bénéficier, avant imposition.

Quelles sont les charges déductibles de l’impôt sur revenu locatif ?

Avant toute chose, il est important de notifier que chaque propriétaire d’un bien immeuble, a le choix d’opter pour le régime d’imposition dont il voudrait être assujetti. Dans le cadre des calculs de l’impôt sur les revenus locatifs, les deux cas qui sont proposés sont :

  • Revenu locatif annuel inférieur à 15.000 euros : On parle du régime micro-foncier, dans ce cas, aucune charge n’est à déduire. On y applique, plutôt, un taux forfaitaire de 30 % sur le total des revenus locatifs qui serait égal ou inférieur à 15.000 euros. Attention, une autre porte reste ouverte et laisser au choix du propriétaire qui pourrait opter pour le régime réel qui, quant à lui est plus ou moins complexe à calculer mais présente quelques avantages au propriétaire. Néanmoins, opter pour ce régime en ayant un revenu locatif de moins de 15.000 euros, vous oblige à le supporter durant les trois prochaines années avant de désister.
  • Revenu locatif annuel supérieur à 15.000 euros : il est la seconde forme d’imposition à laquelle tout propriétaire peut être assujetti si le total des revenus annuels dépasse 15.000 euros, il s’agit du régime réel. Dans ce cas, les charges suivantes sont déduites avant le calcul de l’impôt :
  • Les travaux d’entretien et de rénovation : Toutes les dépenses qui ont rapport avec l’installation du chauffage, équipements utiles pour les personnes handicapées ou tous travaux de remise en état de l’immobilier pour le confort de son occupant, en occurrence le locataire.
  • Les charges de copropriétéperçus par le syndic durant l’année N-1
  • Les frais d’administrations : ils concernent le salaire du concierge ou du gardien de l’immeuble, les honoraires de l’avocat au cas où vous auriez réglerun litige avec le locataire de votre bien immobilier
  • Les intérêts d’emprunt nés de l’achat de l’immobilier mis en location ou encore les intérêts sur le crédit contracté pour les travaux de rénovation du bien
  • Les impôts et taxes tels que la taxe foncière ou encore d’équipement du bien loué
  • Les primes d’assurances telles que le GLI ou le PNO.

Il est important de noter que dans le cas des immeubles à location saisonnière, dont le revenu annuel est inférieur ou égal à 32 900 euros, le régime de calcul est le BIC avec un taux forfaitaire de 50 %. Cependant, si le revenu dépasse ce seuil, le propriétaire est assujetti au régime réel.

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